Techniquement parlant
"Poser des questions au corps : réponse idéomatrice qui permet, par test musculaire, de court-circuiter le mental pour atteindre un niveau plus profond du Soi."
Frank Mahony
(dans Core Kin 3/Hyperton'X, page 3)
Après quelques pré-tests, un muscle du corps est positionné dans une légère contraction. Le conducteur de séance exerce une légère pression dans le sens de sa décontraction; il teste sa résistance.
Globalement, si le corps vit moins de 50 % de stress, le muscle tiendra. On dit qu’il verrouille. Si le corps vit plus de 50 % de stress, il va lâcher. On dit qu’il déverrouille.
Les stress peuvent être physiques, bio-chimiques, psychiques/émotionnels ou énergétiques. Et bien sûr, représenter une combinaison de tout cela. Par exemple, une perturbation émotionnelle dans la durée va finir par implanter des perturbations énergétiques. Une douleur physique peut engendrer des perturbations psychiques/émotionnelles et réciproquement…
Grâce à la médecine holistique, nous entendons de plus en plus parler du triangle de la santé. Chaque côté de ce triangle représente un des aspects de nos êtres incarnés. Et le centre, qui relie l’ensemble (de façon moins visible pour nous, cartésiens), est rempli d’énergie/d’information (Cf. Philippe Bobola, Dr en physique, biologiste, chercheur sur le cancer, anthropologue et psychanalyste : « Un atome est formé de 0,0001 % de matière et de 99,9999 % de vide. Et d’après la science quantique, ce vide est en réalité rempli d’énergie et d’information. »). Si un côté se déforme, cela a évidement un impact sur les autres côtés mais surtout, cela altère le passage fluide des énergie/information à notre instant présent.
L’homéostasie est l’équilibre du corps qui lui permet sa capacité d’auto-guérison. Elle est représentée par ce triangle harmonieux. Tout corps sain cherche naturellement à retrouver son homéostasie. J’ai pour habitude de considérer que le corps nous montre du stress quand il ne sait pas comment y revenir. Et qu’en fin de séance, lorsque le muscle verrouille, c’est comme si le corps nous disait : « ça va, maintenant, je sais comment m’en sortir, c’est-à-dire comment retrouver mon homéostasie (= je suis revenu à mon état capable d’auto-guérison). »